Un couple marié

La particularité du mariage chrétien, par rapport au mariage civil ?
C’est un engagement de l’un envers l’autre pour la vie !
Mais en plus, le jour de votre mariage, Dieu s’engage avec vous. Si vous le voulez, il vous donnera la force de vous aimer toujours.

La nullité du mariage

Pour l’Eglise catholique le divorce religieux n’existe pas. Le sacrement du mariage est indissoluble. Les baptisés mariés religieusement puis divorcés civilement ne peuvent donc se remarier religieusement, tant que leur conjoint est en vie, car leur premier mariage, aux yeux de l’Eglise, reste valide.

Mais dans certains cas très précis, l’Eglise catholique peut juger que le mariage est invalide, essentiellement en raison d’un vice de consentement et prononcer une déclaration en nullité de mariage.

Dans l’Église catholique latine, pour que le mariage religieux soit un vrai mariage selon le droit canonique il doit répondre à trois exigences :

  • Tout d’abord le consentement donné par les époux et reçu par l’Église doit être libre. Il ne faut donc pas qu’il y ait de vice du consentement,
  • Puis il ne doit pas être entaché d’interdictions, d’empêchements tels que les liens de parenté,
  • Enfin il doit être exprimé selon des formes requises par le droit canonique c’est à dire en présence d’un prêtre ou d’un diacre et de deux témoins.

Si l’une de ces trois exigences n’est pas remplie, alors l’Église peut non pas dissoudre le mariage mais considérer qu’il n’a jamais existé, qu’il est donc nul, et prononcer une déclaration en nullité de mariage par la voix du tribunal ecclésiastique, appelé aussi Officialité. Dans ce cas, on parle de nullité de mariage et non pas d’annulation de mariage.

En pratique, les motifs, appelés chefs de nullité, qui reviennent le plus souvent sont le manque de discernement, le défaut de liberté interne et l’incapacité à assumer les obligations conjugales pour des causes de nature psychique. 

À qui doit-on s’adresser ?

Pour tout renseignement, il suffit de s’adresser à l’Evêché. Chaque évêque délègue à un vicaire son pouvoir judiciaire appelé l’official. C’est toujours un prêtre. C’est lui qui, au nom de l’évêque, rend la justice et accueille la demande. Mais il est toujours préférable que l’époux qui fait la demande prenne conseil auprès d’un avocat ecclésiastique (un laïc, un prêtre ou un religieux). Il suffit de demander la liste des avocats au secrétariat du tribunal ecclésiastique de son diocèse appelé Officialité.

Quel est le conjoint qui a qualité pour demander une reconnaissance de nullité de mariage ?

En droit canonique, la validité d’un mariage peut être « attaquée » par l’un ou l’autre conjoint, même non-catholique ou par les deux d’un commun accord.

Procédure lourde de conséquences, l’annulation du mariage a pour finalité de remettre les époux dans l’état où ils se trouvaient avant leur mariage et de faire comme si leur union n’avait jamais existé.

A visiter :
https://lyon.catholique.fr/agir-servir/famille-culture-sante-et-societe/famille/2017/09/21/divorces-civilement-on-faire-annuler-mariage-religieux/